La chiropractique

La chiropratique est une thérapie manuelle visant à maintenir le corps dans son état optimal.

Elle repose sur une approche unique du corps : elle prend en compte les relations entre le système nerveux et la colonne vertébrale, et considère que leurs perturbations peuvent nuire à l’état de santé général. La vocation du chiropraticien est donc d’équilibrer le système nerveux, libérer les tensions musculaires et entretenir l'énergie vitale.

La chiropratique a donc cette spécificité d’appréhender le corps humain dans sa globalité, conception au centre des médecines orientales traditionnelles mais qui manque cruellement dans notre médecine occidentale.




Agir sur la colonne vertébrale

Le chiropraticien travaille les os et les nerfs de la colonne vertébrale et de la moelle épinière.


La chiropratique repose en effet sur ce principe : une bonne santé passe par une bonne hygiène vertébrale. Le moelle épinière, nichée au cœur de la colonne vertébrale, est en effet une véritable « autoroute de l’information nerveuse ». Une colonne vertébrale en bonne santé permet de redonner souplesse et fluidité au corps dans sa totalité explique Martine Coffre, chiropraticienne.


Concrètement, s’il y a pression sur un nerf rachidien, du fait d’un déplacement de vertèbre par exemple, l’influx nerveux se fait mal ; l’organe qui en dépend fonctionne donc moins bien. Un traumatisme, une mauvaise position... peuvent provoquer des "subluxations vertébrales", lesquelles créent des interférences nerveuses, des tensions musculaires et des troubles organiques.




Les ajustements, l’arme du chiropraticien

Le chiropraticien corrige les perturbations de la colonne vertébrale par des ajustements.


Les ajustements sont des gestes très précis, non douloureux, visant à libérer les nerfs rachidiens de toute pression.


Le travail se fait soit directement sur l’os, c’est-à-dire la colonne vertébrale, soit sur les côtés, sur les tissus mous. Il peut être mécanique (manipulation) ou faire appel à des techniques réflexe.


Ces ajustements ont non seulement un effet antalgique sur les douleurs de la colonne vertébrale, mais aussi un effet à distance sur les organes dépendants des nerfs rachidiens.




Les champs d’application de la chiropratique

La principale indication de la chiropratique est certains maux de dos. Lors d’une consultation pour de telles douleurs, le chiropraticien a également pour rôle d’informer le patient sur les bonnes postures et gestes à adopter au quotidien.


Mais la chiropratique ne s’arrête pas uniquement au mal de dos ; dans la mesure où elle fait appel aux capacités d’autorégulation du corps, c’est une thérapie douce qui peut aider à venir à bout de certains troubles chroniques. On peut ainsi recourir à la chiropratique en cas de :

- migraine

- douleurs articulaires

- insomnie, stress

- certains allergies

- constipation

- douleurs de colopathie fonctionnelle, etc.


Chez la femme enceinte, un suivi régulier permet de soulager les douleurs dorsales en aidant le corps à s’adapter à son nouveau centre de gravité, mais aussi à préparer le bassin à l’accouchement.


Chez le bébé, la chiropratique a fait ses preuves contre les régurgitations. La chiropratique se veut préventive et curative. On peut donc consulter quand la douleur est déjà présente, mais aussi à titre préventif, ce qui est bien sûr la meilleure solution…

L’hygiène vertébrale implique en effet un suivi régulier, souligne Martine Coffre.

Mais attention, il est important d'avoir un diagnostic précis établi par un médecin, surtout si le problème persiste.




Le métier de chiropraticien

Un seul diplôme en chiropratique existe ; il sanctionne 6 années d’études dans des écoles et universités accréditées ; la formation est standardisée au niveau mondial. L’accent est mis sur l’anatomie, la neurologie, la biomécanique, la nutrition, la physiologie, le diagnostique et l’ajustement de la colonne vertébrale. Un chiropracteur est donc capable de faire une anamnèse (recueillir auprès du patient les informations sur l’histoire de sa maladie), lire des radios, établir un diagnostique et définir si, oui ou non, la pathologie est de son ressort.


En France, la profession est reconnue depuis mai 2002 ; et compte actuellement 400 praticiens. L’Association Française de Chiropratique met à disposition des patients une liste des chiropraticiens ou sur le site www.chiropratique.org. On peut aussi découvrir les modalités de prise en charge par certaines mutuelles.





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